La crise sécuritaire que vit le Burkina Faso a éprouvé durement son économie. Au nombre des impacts l’on note la quasi-inexistence de l’accès aux financements des Petites et Moyennes Entreprises (PME), des femmes et des agriculteurs.
Aussi un secteur de la microfinance qui se trouve fragilisé.
C’est fort de ce constat, qu’une convention de financement a été signée en 2019 entre le Gouvernement du Burkina Faso et la Banque mondiale pour la mise en œuvre du Projet d’Appui à l’Inclusion Financière et l’Accès au Financement des Petites et Moyennes Entreprises (PAIF-PME).
Ceci, afin d’améliorer l’environnement des Petites et Moyennes Entreprises et l’accès à la finance inclusive.
Environ quatre 4 années de mis œuvre, et les acteurs font une revue à mi-parcours comme prévu dans les clauses du projet, afin de déterminer le niveau de progrès atteint dans la réalisation des objectifs du projet. Il s’est agi également d’identifier des actions correctives et d’énoncer des recommandations pertinentes.
Et ce 3 mai 2023 nous avons assisté à la restitution.
Des avancées notables ont été enregistrées.
Cependant quelques lourdeurs ont été notés pour les passations de marché.
C’est surement cette assurance qui a valu cette entrée du trésor, de la CNSS et la CARFO dans la digitalisation.
On pourra donc espérer que les pensionnaires les moins nanti toucheront leur prime depuis leur domicile dans les mois à venir.
Toutes les composantes ont donc enregistré des avancés plutôt satisfaisantes à mi-parcours.
Au nombre de 8, les partenaires de mise en œuvre sont ressortis satisfaits de cet atelier de restitution.
Financé à hauteur de plus de 65 milliards de francs CFA, à mi-parcours, le projet PAIF a atteint un taux de décaissement financier de plus de 50 pour cent.
Ce ne sont que des chiffres nous explique la spécialiste Principale du Secteur Financier de la Banque Mondiale. Ce qui est important ici ce sont les hommes et les institutions mobilisés fortement derrière le projet, dont l’objectif est d’accroître l’accès aux services financiers numériques et faciliter l’accès au crédit pour des bénéficiaires ciblés.
Soyez le premier à commenter